Arrivée de Mauss et d'Arhiana.

Mauss, le garde du corps de mon père, qui était venu me chercher à Alençon pour me ramener à Bourges avec lui sur les routes où des fois, on y rencontre des gens pas toujours honnêtes, c'était montré très à la hauteur de sa tâche, et il m'avait ramené sans incident à Bourges, et nous arrivâmes 6 jours après notre départ d'Alençon enfin au domaine de mon père.

J'étais fatiguée par le voyage à cheval, car les haltes que nous avions faites en route, avaient été rapides, car j'étais pressée de retrouver mon père et de me fondre dans ses bras, mon père qui m'avait tant manqué depuis toutes ses années, ne sachant même pas qui il était et si il était toujours en vie. J'avais trouvé ma soeur, qui m'avait fait retrouvé mon père, mais j'avais perdu ma soeur, pour des histoires de rien du tout et de gamineries, mais bon tant pis, je recommençais ma vie auprès de mon père dans le Berry.

Nous arrivâmes donc à l'aube et nous présentâmes au poste de garde du splendide domaine que je voyais devant mes yeux. C'était magnifique, je respira un bon coup et senti l'herbe fraîche avec la rosée du matin. Je sue que je serais heureuse ici, entouré de mon père et de ma belle-maman, que je ne connaissais pas encore, car elle n'était pas venue avec mon père aux joutes...

Mauss discutait avec le garde de la maison apparemment et regardait de temps en temps ce que je faisais en souriant. Nous avions fait connaissance pendant le dernier jour à Alençon et aussi pendant le voyage et je le trouvais serviable et gentil. Je continua à marcher dans l'herbe en attendant que le garde aille prévenir mon père que nous étions enfin arrivés.

Mauss était de tous les voyages dernièrement. Son seigneur Bubul l'avait envoyé à Autun chez les Bourguignols chercher dame Alex car il en était son précepteur et elle venait apprendre la vie en Berry. A peine de retour que déjà son maistre lui avait demandé de se rendre en urgence en Alençonais pour y ramener au péril de sa vie, l'une de ses trois filles, damoiselle Arhiana.

Heureusement, le voyage de l'aller comme celui du retour se firent sans aucun soucis.
La compagnie de damoiselle Arhiana fut très agréable.
Ils discutèrent mais Mauss n'était jamais rassuré ; sa main toujours posée sur le pommeau de son épée, près à intervenir.

Après six jours de voyage, enfin nous arrivâmes. Mauss reconnut les lieux et rapidement le domaine pointa à l'horizon.
Les chevaux commençaient à fatiguer et nous aussi en raison des courbatures dûes au long voyage et aux courtes nuits pour rentrer plus vite.

Une fois arrivés devant les grilles, Mauss descendit de cheval et aida dame Arhiana à descendre du sien.
Puis il alla à la grille, activa une cloche, afin qu'on leurs ouvre, car il était encore tôt ce matin là et les grilles étaient fermées.

Ne voyant point de monde venir, il la secoua encore plus si bien qu'elle faillit se casser, mais enfin la porte du poste de garde s'ouvrit.....

Gestionnaire du Domaine Messages : 100 Date d'inscription : 07/01/2010

Benoist sursauta de sa chaise par un réveil tonitruant. Mais qui pouvait donc secouer la cloche de la sorte.
Il prit sa lance, mit son heaume sur la tête et sortit du poste de garde rapidement.
C'est alors qu'il vit Quentin s'approcher, certainement lui aussi alerter par le vacarme, vers l'entrée du domaine.

Il descendit les marches du poste de guet, salua le jeune palefrenier et se dirigea vers les grilles.
Plus il s'approcha et plus une silhouette lui semblait familière.

Hooo Mauss, te voilà déjà de retour.
Je suis content de voir que tu sembles en bonne santé.
C'est môssieur le baron qui va être content de l'apprendre.

Il aperçut une jeune femme derrière Mauss, et il en devina qu'il s'agissait de la fille ainée du seigneur des lieux.

Bien le bon jour damoiselle Arhiana,
c'est un plaisir de faire vostre connaissance.
Je suis Benoist le chef du poste de garde et le petit qui m'accompagne c'est notre palefrenier Quentin.
Votre père sera ravi d'apprendre votre arrivée saine et sauve.

Il lui fit un gentil sourire.

Puis, sortit de sa poche le gros trousseau de clefs et ouvrit les grilles.

Je vous en prie entrez donc !

Je m'approcha quand je vis le garde qui se présenta à moi ainsi qu'une petit jeunot. Je leur souria.

Bonjour Benoist, bonjour Quentin.

Je suis enchantée de faire votre connaissance à tous les deux.

Mauss, vous avez dû réveiller mon père en vous agitant ainsi après la cloche !!! Pauvre cloche, elle ne vous a rien fait.

C'est peut être trop tôt Benoist pour que mon père soit déjà éveillé, vous ne pensez pas ?

Je donna mon cheval Sasousem à Quentin, ainsi que Mauss le sien, il n'y avait pas que nous qui étions fatigués, les chevaux aussi les pauvres bêtes , et celui-ci parti en direction des écuries, en nous souriant.

Ah bien, je trouve que les Berrichons sont de bonne humeur le matin, cela fait plaisir et me change beaucoup de l'Alençon.

Je souria, contente d'être enfin arrivée à destination en attendant impatiemment que nous bougions pour avancer vers la demeure de mon père, et de me précipiter dans ses bras surtout.

Gestionnaire du Domaine Messages : 18 Date d'inscription : 07/01/2010

Quentin, toujours aussi timide, fit un léger sourire à Arhiana.

Bonjour dame Arhiana,

Il se mit à rougir

Je m'occupe de suite des chevaux.

Il s'empressa de prendre les rennes des chevaux qu'on lui tendait, puis s'éclipsa vers les écuries, afin de les nourrir, les abreuver et les brosser.

Mauss écouta les propos de dame Arhiana et se permit de lui répondre.

Damoiselle Arhiana, je pense que votre père ne dort plus depuis bien longtemps.
Il est homme très pris par ses fonctions.
Et tous les jours avant le lever du soleil, il part chevaucher le domaine pour vérifier que tout aille bien.
C'est un bon seigneur et qui gère très bien les domaines de Buzançais et de la Beausse.

Se tournant vers Benoist,

Benoist,
Je vais mener damoiselle Arhiana à son père. Ils doivent être impatients de se retrouver.
Reste donc ici pour garder l'entrée, même si les temps troubles sont bien loin de chez nous.

Celui-ci se retira après avoir salué dignement Arhiana.
Mauss déposa ensuite son regard vers Arhiana et lui dit :

Je vous prie de me suivre, damoiselle Arhiana.
Je vous mène sur le champ à votre Père.
Ne vous inquiétez point pour vos malles, des valets vont venir s'en occuper rapidement.

Il lui montra de la main la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

Mauss, qui me voyait impatiente de voir mon père, dit à Benoist de rester à surveiller les portes du domaine. Après il me fit signe de le suivre pour aller voir mon père. Je pris congé de Benoist.

Bonne journée Benoist et bon courage à vous.

Je suis prête à vous suivre Mauss, allons-y, je suis pressée de voir mon père.

Je ne me fait pas de soucis pour mes malles, ne vous inquiétez pas Mauss.

Je lui souria et lui emboita le pas.

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